Visioconférence Belles Feuilles avec Philippe Manière

A l’occasion de la réunion Belles Feuilles du 22 juillet 2020, l’Institut Aspen France et Henner ont eu le plaisir d’accueillir Philippe Manière, Membre du bureau exécutif de l’Institut Aspen France, Président Co-fondateur de Vae Solis Communications, et auteur de Le pangolin et l’ISF : Comment le monde d’après nous rend tous fous ? (Éditions de l’Observatoire, 2020), pour une discussion sur le theme « De quoi le monde d’après est-il le nom ? ».

Philippe Manière a voulu revenir, dans son livre et dans cette visioconférence, sur la couverture qu’ont fait les médias français de la pandémie. Beaucoup de leçons ont été tirées, d’analyses rendues, alors même qu’elles ne pouvaient jouir du recul nécessaire à leur développement. Il s’agissait de comprendre le sens que se devait d’avoir cette crise. Elle ne peut être le fait du hasard. La nature reprend ses droits, se « venge » a-t-on pu lire. L’homme récolte les fruits des déviances d’un capitalisme forcené.

Spécificité toute française, c’est selon Philippe Manière la résultante d’un double héritage nationale : catholique d’abord, où les hommes méritent leur châtiment et doivent faire pénitence, jacobienne ensuite, pour la radicalité du changement espéré, où le système dans toute sa globalité est pointé du doigt.

Philippe Manière s’interroge : Le système actuel est-il aussi inique qu’on le décrit ? Les analyses nées du confinement sont-elles rationnelles ? Répondent-elles aux bonnes questions ?

Le périmètre des réflexions s’est ensuite élargi. Les discussions ont ainsi porté sur le coût du confinement pour les jeunes, et « l’hyperdette » qui leur sera léguée, sur l’intolérance à la mort dans nos sociétés, sur le poids des réseaux sociaux dans la vie démocratique, entre égalité des voix et discours « court-termistes », sur la comparaison avec de proches voisins, dont des représentants étaient présents : quid de l’Italie et de l’Allemagne fédérale ?

 

 

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