Collaboration Aspen France et Géostratégie magazine (Tuer le robot-tueur)

Le développement de la robotique militaire s’est accéléré ces dernières années. Dans un article de la nouvelle revue « Géostratégie », notre Young Leader Engagé Martin Homo (promotion 2022), s’interroge sur les conséquences éthiques, juridiques et tactiques liées au développement de ce « robot

« Géostratégie » : donner au public les clés de compréhension des conflits

Comme le souligne Tom Benoit, directeur de la rédaction de cette revue, dont la sortie en kiosque est prévue pour le 8 février prochain : « On ne peut plus penser ni agir sans vision géostratégique ». L’objectif de cette parution est précisément de donner au public les clés pour comprendre les conséquences des conflits sur les enjeux du monde, qu’ils soient de nature économiques ou sociaux. Le premier numéro inclut un entretien exceptionnel avec le Premier Ministre ukrainien mais également des tribunes de géopolitique de Jean-Louis GergorinPascal BonifaceSergueï JirnovLaurence Vanin ou encore Emmanuel Dupuy

« Tuer le robot-tueur » ou les limites de la technique aveugle

Dans un article documenté et dialectique, intitulé « Tuer le robot-tueur : la nécessaire prévalence du fait sur le fantasme », Martin Homo, élève à l’Ecole de Guerre, a partagé son analyse du développement des « robots-tueurs », soit des systèmes d’armement automatisés de plus en plus plebiscités par les états-major. L’armée britannique envisage ainsi une proportion d’un robot sur trois combattants à l’horizon 2030.

Comme le souligne l’auteur, l’intégration des robots aux arsenaux reste problématique et pose de sérieux problèmes en termes éthiques (le risque d’une guerre désincarnée), juridiques (le risque de déresponsabiliser les actions de feu) et tactiques (qui commande ? à qui l’action est-elle imputable ? le robot est-il fiable sur un champ de bataille?).

Extrait : « La conception française de la conflictualité s’oppose à toute logique désincarnée. Le fantasme d’une machine tuant froidement et de manière indiscriminée relève de la crainte d’une déshumanisation de la conflictualité. »

Pour retrouver l’article dans son intégralité, rendez-vous en kiosque à partir de mercredi prochain.

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